"Ma première rencontre avec Sébastien Tissandier et, franchement, je suis conquise : un univers génial, une écriture rythmée, de l'aventure, du mouvement, un rédempteur traînant dans son sillage une odeur sulfureuse et un parfum d'insubordination. N'hésitez pas !"
AnneHenriette - Amazon
4/5
"Sébastien nous entraine dans une aventure palpitante, pleine de rebondissements, mêlant exorcistes, démons et technologie au siècle passé,
Martin est un personnage très attachant, sans parler de ses complices et les créatures mécaniques "envoutées" que l'on découvrent tout au long de ce roman très addictif.
vivement la suite de cette aventure
Lire absolument"
OliPat - BookNode
4/5
"Sous le crachat incessant des pleurs du Trés-Haut se dresse un Homme : Sébastien Tissandier, accompagné du Rédempteur. J’ai connu l’auteur lors de l’Opération Calendrier de l’Avent Partie 1 de L’ivre Book. Bien que le sujet très contemporain ne fut pas dans ma zone de confort, j’avais néanmoins très apprécié la plume de Sébastien. Aussi, lorsque ce service presse fut disponible, j’ai sauté sur l’occasion. Merci Lilian !!
Je ne vous parlerai que de l’illustration puisque Le Rédempteur est sous format Epub. J’ai carrément accroché. Un Homme mystérieux, vêtu dans un style steampunk, duquel semble s’échapper une aura malsaine, le tout sur fond de pleine lune. Vael Cat a une fois de plus su résumer le livre en une illustration.
De son côté, Sébastien Tissandier a su lui donner une âme à son livre au travers d’une histoire sur laquelle tout va se jouer.
Cette histoire commence avec le sauvetage du Pape par un enfant. Ce dernier, en s’interposant entre le Saint Homme et son agresseur va être damné par le Très-Bas. Des années plus tard, le père Martin, un Rédempteur, reçoit une sainte mission : enquêter sur les dires étranges de villageois concernant une bête démoniaque. Et comme tous les Rédempteurs, il doit appliquer la marche à suivre. Enquêter, Évaluer, Exorciser. Pourtant, tout ne semble pas si clair pour le Père Martin. Et si tout ceci avait été orchestré depuis le début ? Quels sont les véritables dessins du Siège, du Très haut et du Très bas ?
J’ai vraiment adhéré dès le début. Sébastien Tissandier plante le décor en quelques pages et nous sommes happés dans son univers en moins de trois pages. Les actions s’enchaînent de manière fluide. L’intrigue est difficilement résolue avant… Les dernières pages ! Ce qui ne l’empêche pas d’être très bien ficelé tout le long. À vrai dire, pour les futés, en lisant à travers les interlignes (oui vraiment en tout petit !) on peut en avoir une idée. Les descriptions sont peu nombreuses, mais d’une précision d’horloger. Ce qui laisse libre cours à l’imagination du lecteur de se construire son petit monde, quitte à marcher aux côtés des Rédempteurs.
L’auteur a merveilleusement bien travaillé son personnage principal. Tiraillé entre le doute et le devoir, il soulève la question du libre-arbitre sans pour autant en faire un philosophe en la matière. Les combats quant à eux entre les forces du bien et du mal sont présents sans pour autant noyer le lecteur dans ce qui semble résonner comme une guerre sainte, subtil mélange entre Ghost Rider (pour le personnage) et Devil May Cry (pour les combats).
La lecture se fera de manière légère et facile, mais peut ne pas être une plume accessible à tous. Humour, réflexion, actions et suspens berceront vos heures de lecture. Bien que je trouve qu’il manque un peu plus de suspens.
J’ai cependant regretté dans une première lecture la rapidité des liens qui se créent entre deux personnages (je tairai les noms pour ne pas spoiler). Comme s’il fallait à tout prix une « histoire d’amour » pour parfaire le livre. De mon point de vue, elle n’était pas nécessaire. Mais lorsque je vois qu’il existe des suites à ce tome, je me dis que peut-être, il y avait une bonne raison. À voir comme évolueront ces personnages.
L’autre point qui demandera des éclaircissements est l’arrivée inopinée d’une bestiole. Si l’on sait d’où elle vient, on ne sait ni pourquoi de cette manière ni sous cette forme. Encore, une fois, je mets cela sur le compte d’une suite.
Vous l’aurez compris, vous achèverez votre lecture sur une fin plutôt ouverte qui vous laissera plus de questions que de réponses. Une manière de rendre dépendant le lecteur à la plume de Sébastien Tissandier !"
Je commencerais par dire que le début a été un peu difficile pour moi. En effet, j'y ai très vite remarqué beaucoup de répétitions. J'avais à peine lu quelques pages que déjà, le mot "prêtre" était revenu plus de 4 fois sur une seule d'entre elles (et elles sont petites sur la Kindle), ensuite il a aussi eu "bête" qui revenait sans cesse, et "banquette" et "engrenage"... et j'ai une vilaine cervelle : quand elle commence à voir des trucs qui la font tiquer, elle les cherche partout ensuite... alors autant dire que j'ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman après ce début...
Mais tout n'est pas à critiquer, loin de là ! Le style s'améliore une fois le premier tiers du roman passé ! C'est un peu comme si l'auteur (je me trompe peut-être, hein ! ce n'est qu'une supposition de ma part) n'avait pas vraiment apprécié d'écrire le début, mais que c'était nécessaire pour planter les bases et ne pas balancer le lecteur directement dans le vif du sujet, au risque de le larguer. Car, franchement, on sent (du moins moi quoi) qu'il prend vraiment plus son pied après, notamment avec l'arrivée de deux autres personnages pour compléter le premier duo. On y découvre une mythologie propre au roman, des trahisons, les questions se bousculent, on a hâte d'en apprendre plus et surtout le fin mot de toute cette histoire !
Les descriptions ne sont également jamais lourdes et trop longues (sauf peut-être quand les vilaines répétitions s'invitent). Elles sont justement dosées et j'ai particulièrement apprécié découvrir le parc d'attractions d'Aquilia. Basé sur ceux qui nous sont familiers, il en ressort néanmoins cette atmosphère très steampunk, peut-être même plus que dans tout le reste du récit, malgré les créatures mécaniques et les armes typiques de ce genre littéraire et visuel. J'ai également énormément appréciés toutes les scènes de combats, qui sont parfaitement rythmées et très visuelles dans leur description, ce qui aide à s'y immerger complètement.
La seconde moitié du roman est clairement bien mieux que la première, avec un rythme plus efficace et un style plus fluide, et le plaisir de la lecture est vraiment là. L'intrigue prend de l'ampleur et étend ses vrilles un peu partout pour en faire une toile complexe et intéressante. Il y a quelques petites choses que j'ai trouvées trop faciles ou bien prévisibles (la guérison miracle d'un certain personnage, les réelles identités d'Axel et du Chapelier) mais ça ne m'a pas empêché d'avoir quelques larmes aux yeux sur la fin malgré tout ! En parlant de fin, elle donne envie d'avoir la suite... donc, elle vient quand la suite ? Je veux, je veux !